L’anxiété est bien mauvaise conseillère. Pour les dirigeants investis dans des démarches de transmission d’entreprise, cependant, il est difficile de négocier ce virage crucial dans la vie de tout entrepreneur avec le calme et la sérénité adéquats. Une enquête parue ce mois-ci fournit des chiffres édifiants à ce sujet : 51% des chefs d’entreprise souhaitent que la transmission assure l’avenir de leur affaire et 32% comptent ainsi en garantir la pérennité, tandis que seulement 19% espèrent signer un accord qui les satisfera économiquement. Eurocontact Finance décrypte pour vous ces statistiques.
Anticiper la transmission d’entreprise : une démarche qui fait la différence
Le premier constat face aux données chiffrées est qu’il y a une forte volonté chez la plupart des dirigeants de faire de la transmission d’entreprise un véritable passage de flambeau, au bénéfice d’un successeur de confiance. Ainsi, 60% d’entre eux souhaitent transmettre leur activité à « une personne qui en maîtrise les rouages ». Plus précisément, le repreneur idéal est un membre de la famille dans 29% des cas, une personne du métier pour 21% des sondés ou encore, pour 9%, un salarié de l’entreprise.
32% des chefs d’entreprises affirment même vouloir opérer une transmission familiale, à titre onéreux (transfert de titres sociaux ou vente de l’entreprise ou d’un holding détenteur), à titre gratuit (donation, legs, succession) ou encore dans le cadre d’un Family Buy Out (FBO), qui concilie transmission familiale et confort économique du cédant.
Pourtant, dans les faits, la transmission familiale représente environ 15% des transmissions d’entreprise. La raison : la réalité est souvent bien plus complexe que prévue. Choisir parmi ses enfants lequel reprendra l’affaire familiale ou convaincre ces derniers, réticents, de l’intérêt de la chose est la première difficulté. La seconde est d’intégrer progressivement le futur patron au sein de l’entreprise. Autant de démarches délicates qui ne peuvent être négociées correctement que si l’on prend le temps de les anticiper.
En théorie, ce besoin d’anticiper la transmission d’entreprise semble connu des chefs d’entreprise : 83,5% d’entre eux estiment qu’il faut s’en soucier avant 60 ans. Pour plus de la moitié des sondés, l’âge idéal pour entamer les démarches de transmission d’entreprise se situe entre 55 et 59 ans. En pratique, les actions concrètes ne sont bien souvent menées qu’au dernier moment, comme le prouve l’échec de la moitié des rêves de transmission familiale…
L’accompagnement à la transmission d’entreprise : la clé du succès en toute tranquillité
L’autre grande tendance parmi les dirigeants est l’appréhension vis-à-vis des procédures de transmission d’entreprise, très difficiles à aborder pour le commun des mortels. Pour 44% des chefs d’entreprise interrogés, le poids de la fiscalité, la complexité des régimes juridiques et fiscaux, ou celle des situations patrimoniale et matrimoniale constituent le principal frein à la transmission d’entreprise. L’absence de repreneurs est une autre entrave majeure, pour 18% des sondés.
Ces craintes, légitimes, ne sont pourtant pas une fatalité : l’entrepreneur peut choisir de bénéficier de l’accompagnement d’un spécialiste de la transmission d’entreprise, comme Eurocontact Finance. Encadré et informé, le dirigeant est à même de prendre les meilleures décisions, au moment opportun.
Un tel accompagnement permet tout d’abord d’anticiper la transmission en préparant au mieux l’entreprise aux démarches à venir. Le dirigeant s’assure ainsi qu’il bénéficiera bien des régimes de faveur attendus au moment de la transaction. Les conseils avisés de l’expert, dispensés régulièrement et dans une logique de suivi, apportent également une sécurité et la capacité à revoir sa stratégie en cas d’évolution des réglementations. Enfin, le travail impartial et professionnel des associés d’Eurocontact Finance est une garantie supplémentaire quant à la qualité des futurs prétendants à la reprise.